LIENS UTILES
Gestion des eaux surface
Afin de garantir la préservation et la durabilité des réserves des barrages, L’Agence du Bassin du Tensift à instaurer une gestion intégrée et participative conformément aux directives de la loi 36-15 sur l’eau. Dans ce cadre l’agence procède à un suivi journalier de la situation des barrages (évaluation des pertes par évaporation, apports, consommation.) afin de déterminer les allocations en eau, l’évaluation de ces allocations se fait d’une façon participative dans le cadre de comités provinciaux de l’eau ou les comités de gestion de barrages, ces comités intègrent :
L’Agence du Bassin Hydraulique du Tensift ;
Autorités locales ;
Office Régional de Mise en Valeur Agricole du Haouz (ORMVAH) ;
Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable – Branche Eau ;
Directions provinciales de l’Agriculture.
En effet, au début de chaque année hydrologique l’ABHT organise des réunions avec ses partenaires pour fixer les dotations de l’année en cours pour tous les barrages relevant de sa zone d’action
Les consignes de gestion prennent en compte les besoins exprimés par les utilisateurs en considérant l’ordre de priorité suivant :
1) La garantie de l’eau pour l’AEP pour un minimum de 2 ans ;
2) La garantie de l’eau pour l’irrigation ;
3) La valorisation maximale de l’eau par turbinage.
Les dotations peuvent êtres rectifiées selon l’hydraulicité de l’année.
Gestion des eaux souterraines
Les eaux souterraines au niveau du Bassin de Tensift représentent une ressource stratégique, assurant l’alimentation en eau potable dans le milieu rural et aussi les besoins en eau d’irrigation. Néanmoins suite à la sécession d’années de sécheresses et de la surexploitation, ces ressources connaissent une pression importante,à cet effet et conformément aux directives de la nouvelle loi 36-15 sur l’eau L’ABHT est en train de mettre en place les contrats de gestion participatives pour les nappes : Haouz Mejjat, Bousbaa et Meskala Kourimate, ces contrats sont des outils de gestion participatives des eaux souterraines et qui visent une gestion durables de ces ressources et leurs préservations. Pour ces raisons de la surexploitation des nappes, les autorisations sont arrêtées sauf pour le cas de l’AEP.